Un Ghanéen devient le Monsieur Afrique de l’ICANN


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Drapeau du Ghana
Drapeau du Ghana

Depuis le 10 octobre dernier, Nii Narku Quaynor est l’administrateur Afrique de l’ ICANN, l’un des principaux organismes de régulation. Il a été « démocratiquement élu » sur le Net.

Le docteur Nii Narku Quaynor est le nouvel administrateur Afrique, depuis le 10 octobre, de « l’Internet corporation for assigned names and numbers » (ICANN), et ce à la suite d’une élection en ligne. Cette structure, bien que sa mission soit remise en question sous le prétexte de la liberté du réseau, essaie de gérer l’Internet.

Comme chaque année, les membres « At Large » de l’ICANN, environ 76 000 inscrits et 35 000 votants, se sont prononcés pour élire cinq des membres du conseil d’administration de l’ICANN au cours d’un vote international en ligne.

Le Ghanéen Nii Narku Quaynor a été choisi au détriment de deux autres Sud-africains en rassemblant 67 votes sur 130. Une preuve du caractère embryonnaire d’Internet en Afrique comparée aux 11 000 votants européens. Un administrateur étant désigné pour L’Europe, l’Amérique Latine, l’Amérique du Nord, l’Asie et l’océanie.

L’ambitieux projet d’un professionnel africain

Professionnel des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), Nii Narku Quaynor a joué un rôle important dans l’industrie des télécommunications en Afrique de L’Ouest. De fait, il a contribué, dans la zone, à l’introduction du système de transactions inter-bancaire SWIFT, du réseau informatique d’échanges de données (EDI) et d’ Internet.

Il est actuellement P-DG de Network Computer Systems (NCS), et entre autres, président de l’Internet Society of Ghana.

Son ambition, comme il le rappelait, dans une note motivant sa candidature, « est d’assurer la participation de l’Afrique en construisant des institutions régionales qui mobiliseraient les africains quant à l’action de l’ICANN « . Ce qui est selon lui nécessaire si l’on veut éviter, au désavantage de l’Afrique, la fracture numérique.

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