Un expert au secours de Serge Atlaoui : une nouvelle audience le 15 juin


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Lors d’une audience qui a eu lieu, ce lundi, à Jakarta, un expert s’est présenté devant les juges pour les convaincre d’examiner le recours de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue. Une nouvelle audience a été fixée au 15 juin.

Un expert s’est présenté, ce lundi 8 juin 2015, devant les juges pour les convaincre d’examiner le recours de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue. Une nouvelle audience a été fixée au 15 juin. L’expert en question a été cité par la défense de Serge Atlaoui et a essayé d’appuyer le recours du Français d’origine algérienne devant la Cour administrative de Jakarta afin de l’examiner.

Condamné en 2007 à la peine capitale, Serge Atlaoui conteste le rejet de sa demande de grâce par le Président indonésien, Joko Widodo, il y a quelques mois. En avril, la justice administrative s’était déclarée incompétente sur cette question et c’est cette décision que conteste désormais la défense du Français devant la Cour administrative de Jakarta. « Pour nous, la Cour administrative a l’autorité pour étudier le rejet de la grâce présidentielle », avait déclaré l’avocate de Serge Atlaoui. Elle avait aussi annoncé, le mercredi 20 mai, suite à une audience que la semaine qui suivait, un expert indonésien en droit administratif allait expliquer à la Cour pourquoi celle-ci est compétente en la matière. Mais l’audience à été annulée en raison de l’absence du président de la juridiction. Une autre audience a été fixée à ce 8 juin mais elle a été ajournée car l’expert ne s’était pas présenté.

Dernière chance pour Serge Atlaoui

Suite à l’audience de ce lundi, le président de la cour, Ujang Abdullah, a fixé une nouvelle audience au 15 juin. La défense et le parquet présenteront leurs « déclarations finales ». La cour devrait ensuite mettre sa décision en délibéré.

Soudeur de profession, Serge Atlaoui, Français d’origine algérienne de 51 ans, est incarcéré depuis 10 ans. Il clame son innocence et affirme qu’il n’a fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d’ecstasy.

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