En déplacement aux Etats-Unis, la semaine dernière, Rached Ghannouchi a surpris son auditoire du Saban Center for Middle East Policy de la Brookings Institution, rapporte Kapitalis.com. Le président d’Ennahda a mis de l’eau dans son vin pour faire avaler aux membres de ce think tank la pilule de la métamorphose idéologique et la modération des Islamo-démocrates de Montplaisir. Durant ce même séjour américain, Ghannouchi a également prêché sa « bonne » parole auprès du Center for the Study of Islam and Democracy où il a été jusqu’à dire qu’en Tunisie « le blasphème n’est pas un crime », qu’islam et gouvernance démocratique font bon ménage et que l’Etat tunisien sous une direction nahdhaouie sera toujours un ardent défenseur des libertés et des droits fondamentaux du citoyen.