Tunisie : cinq hauts responsables limogés


Lecture 2 min.
arton52755

Une semaine après les attentats de Tunis, le gouvernement a limogé cinq haut responsables, dont le secrétaire d’Etat chargé des affaires sécuritaires, Rafik Chelly.

Depuis l’attentat contre le bus de la sécurité présidentielle, qui a fait 12 morts, au coeur de la capitale tunisienne, le gouvernement tunisien a pris de nombreuses mesures. Il a limogé, mardi, cinq hauts responsables, dont le secrétaire d’Etat chargé des affaires sécuritaires, Rafik Chelly, a indiqué la Présidence, sans toutefois donner plus de précisions.

De son côté, le ministère de l’Intérieur a annoncé le limogeage de quatre autres hauts responsables, sans donner d’explications non plus. Une cache d’armes et d’explosifs a été découverte, dans la nuit de lundi à mardi, par les unités spéciales de la police, dans la région de Sousse, a également précisé le ministère.

En attendant, l’enquête se poursuit concernant l’attaque contre le bus de la sécurité présidentielle. Lundi dernier le ministère de l’Intérieur a en effet annoncé l’interpellation de deux terroristes recherchés depuis l’attentat de Tunis ainsi que la saisie d’armes et d’explosifs que les suspects comptaient utiliser pour mener d’autres attentats. Selon le ministère, l’opération a été menée à Médenine, dans le sud du pays, précisant que les agents y ont retrouvé des Kalachnikov, une ceinture d’explosifs, des explosifs, des grenades ainsi que des détonateurs.

Depuis que la menace terroriste est omniprésente sur son sol, la Tunisie s’est peu à peu vidée de ses touristes, qui craignent désormais d’y retourner. Une situation qui met un peu plus à mal l’économie du pays. Il faut dire que les attentats du musée du Bardo, en mars dernier, qui ont fait 22 morts, puis l’attaque de Sousse, où 38 touristes ont péri, et la plus récente contre le bus de la sécurité présidentielle n’arrangent pas les affaires de ce pays d’Afrique du Nord. D’autant qu’il n’a pas fini de panser ses plaies depuis la révolution contre l’ancien dirigeant Zinedine Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite.

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News