Sommet de Brazzaville sur la Centrafrique : la séléka absente


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Les discussions sur la Centrafrique au Sommet de Brazaville ont été suspendues car une des parties, la séléka, n’est pas présente.

Le Sommet de Brazaville sur la Centrafrique est dans l’impasse. Contre toute attente, les délégués de l’ex-rébellion séléka ne se sont pas présentés ce mardi matin à la reprise du dialogue de Brazzaville pour l’avenir de la Centrafrique, entraînant une interruption des travaux des deux principaux ateliers de négociations.

En l’absence de ce mouvement armé, les groupes de travail sur la cessation des hostilités et le désarmement des groupes armés ont été suspendus dès leur ouverture. Au départ, coalition réunissant des opposants au régime en place, la séléka, a destitué François Bozizé, qui dirigeait le pays sans partage. A la tête de ce mouvement, Michel Djotodia s’est installé au pouvoir après le coup d’Etat contre l’ex-président. Mais lui aussi sera finalement contraint à la démission sous la pression de la communauté internationale, qui a pointé du doigt son inefficacité et incompétence face aux tueries et violences qui minaient le pays.

Après avoir dissout la séléka, Michel Djotodia, réfugié au Bénin, a récemment de nouveau été élu à la tête du mouvement armé, accusé d’être à l’origine de nombreuses exactions en Centrafrique. Ce Forum de Brazaville est le énième Forum sur la Centrafrique. Aucun des sommets pour le moment sur le pays n’ont permis de trouver une issue à la crise. En attendant, les tueries et violences se poursuivent dans le pays.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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