Sénégal : ouverture de la Black Fashion Week à Dakar


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La 12ème édition de la Dakar Fashion Week a ouvert ses portes, mardi soir, aux Almadies. Créée par la styliste sénégalaise Adama Paris, elle se tiendra jusqu’au 22 juin. Le wax, tissu très prisé par les Africains, est mis, cette année, à l’honneur.

A Dakar,

C’est reparti pour la Dakar Fashion Week, qui a ouvert ses portes mardi soir, aux Almadies, à Dakar, au restaurant Five. Plusieurs hôtesses, arborant de jolis boubous en wax, apprêtées jusqu’au bout des ongles, accueillaient le public. Le wax, tissu très prisé par les Africains, est le principal thème de cette nouvelle édition.

La Dakar Fashion Week, qui en est à sa 12ème édition, créée par la styliste sénégalaise Adama Paris, n’est plus à présenter. A chaque édition, plusieurs créateurs des quatre coins du monde présentent leurs plus belles collections. Ces derniers étaient à l’honneur lors de l’ouverture de l’évènement, où ils ont pu échanger avec le public pour se présenter et parler de leurs créations. Ce mercredi, un grand défilé présentant leurs créations aura lieu au Box.

Cette année, le programme est très chargé. Un film sur la mode sénégalaise sera également présenté aux amateurs de la Dakar Fashion Week. Le lancement de la première chaîne africaine sur la mode Africa Fashiontv est aussi au menu. Journée suivie d’un autre grand défilé aux Almadies. La Dakar Fashion Week célébrera aussi la fête de la musique dans la banlieue de Guédiawaye. Cette 12ème édition sera clôturée par une exposition-vente des créateurs, qui pourront à nouveau échanger avec le public.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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