Santé mentale des garçons, les éloigner des écrans et penser au sport !


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Enfants jouant au football
Des enfants en Afrique

Une nouvelle étude réalisée par deux chercheuses canadiennes indique que les garçons qui étaient actifs physiquement pendant leur petite enfance avaient une meilleure santé en grandissant et avaient plus de chances d’être actifs au début de l’adolescence.

Les garçons, qui étaient physiquement actifs durant leur petite enfance, en grandissant, ont moins risque de présenter des symptômes de dépression et d’anxiété, notamment une détresse émotionnelle. C’est ce que révèle une étude réalisée par deux chercheuse canadiennes.

Mieux, indiquent les chercheuses, la pratique d’activités physiques à l’âge préscolaire pourrait aider les garçons à acquérir des aptitudes de la vie quotidienne, comme la prise d’initiative, le travail d’équipe et la maîtrise de soi. Cela pourrait aussi les aider à établir des relations signifiantes et aidantes avec leurs pairs et les adultes qui les encadrent.

« Ce qu’on a trouvé, c’est que les garçons qui participaient à des activités physiques à la petite enfance, à 5 ans, étaient ceux qui avaient une meilleure santé mentale quand on les comparait aux garçons qui ne participaient pas à des activités physiques », a indiqué Marie-Josée Harbec, accompagnée dans cette recherche par Linda Pagani, professeure de psychoéducation à l’Université de Montréal.

Les chercheuses recommandent de « jouer dehors puis essayer le plus possible d’éloigner l’enfant des écrans. Il faut habituer l’enfant à bouger tôt. Pas nécessairement dire non au temps d’écran, mais varier les activités, puis particulièrement celles physiques. Les êtres humains sont des êtres d’habitude, et le goût de bouger, ça s’apprend »,

« On n’a pas trouvé de résultats significatifs dans nos analyses chez les filles. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bienfaits pour l’activité physique sur la santé mentale des filles, ça veut dire qu’il y a peut-être autre chose qui explique pourquoi les filles qui sont plus actives n’ont pas nécessairement moins de symptômes dépressifs et anxieux », ont précisé les chercheuses.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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