Risque de génocide en Centrafrique : l’ONU prête à déployer une force


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La chaos centrafricain préoccupe de plus en plus l’ONU qui veut agir avant qu’il ne soit trop tard. Le Secrétaire général de l’instance appelle à une action immédiate, évoquant le déploiement de 6 000 à 9 000 Casques bleus pour mettre un terme à la débandade qui règne dans le pays.

Face à la pagaille qui règne en Centrafrique, l’ONU commence à s’impatienter. Préoccupée, l’instance internationale s’est dite prête à agir vite avant qu’il ne soit trop tard. Son Secrétaire général, Ban Ki-moon, a appelé à « une action immédiate », proposant le déploiement de 6 000 à 9 000 Casques bleus, dans son dernier rapport qui sera distribué aux quinze pays membres du Conseil de sécurité, rapporte Le Monde.

Le discours ferme de Ban Ki-moon, que l’on sait modéré, est lié aux avertissements de ses « lieutenants » ces derniers jours contre le « risque de génocide » en Centrafrique. Pour Ban Ki-moon, une course contre la montre est engagée pour mettre un terme à l’hémorragie que connait le pays : massacres, viols, affrontements inter-ethniques, pillages. Selon le responsable, « il y a un besoin urgent de répondre à la crise avant que la situation n’échappe à tout contrôle et mène à un nombre plus important de victimes. Nous avons une opportunité et la responsabilité d’empêcher ce qui pourrait devenir des atrocités généralisées ».

Depuis qu’elles ont mené le coup d’Etat contre François Bozizé, les nouvelles autorités de transition peinent à rétablir la sécurité dans en Centrafrique. Elles n’ont plus aucun contrôle sur les éléments de l’ex-rébellion séléka qui a évincé le Président.

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