
Reporters sans frontières (RSF) et Journalistes en danger ont dénoncé l’ouverture rapide, jeudi, du procès des assassins présumés du journaliste Serge Maheshe, tué le 13 juin, rapporte Afrique Echos. RSF note une série de manquements qui rendent peu crédible la démarche judiciaire : « Aucun interrogatoire croisé, aucun droit de la défense, aucune expertise scientifique de la scène du crime et des armes utilisées, aucune protection des témoins, confusion de l’affaire avec des arrestations de routine ».