RDC : les casques bleus à bout de souffle face aux rebelles du M23


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Lors d’une opération de la Mission de l’Onu en République démocratique du Congo (RDC) contre les rebelles du M23, un casque bleu a été tué à Kibati et trois autres blessés.

Les casques bleus de l’Onu semblent bien en position de faiblesse dans la lutte contre les rebelles du M23, dans l’est de la République démocratique du Congo. L’un d’entre eux a été tué ce mercredi, lors d’une opération de la Mission de l’Onu en RDC (Monusco) sur les collines de Kibati, dans le nord de la province du Kivu, à Goma, selon le porte-parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq. Trois autres soldats de l’Onu auraient été blessés, suite à une offensive lancée par les forces armées congolaises.

Après une brève accalmie, voilà depuis la mi-juillet que les affrontements ont repris à Goma, entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise. L’Onu et des organisations internationales des droits de l’Homme accusent le Rwanda de soutenir la rébellion en lui fournissant renseignements, armes et munitions. Allégations que le Rwanda a toujours réfutées. Martin Kobler, le chef de la Monusco a, lui, réitéré dans la journée, lors d’une conférence de presse, que les asques bleus combattaient « aux cotés de l’armée régulière contre les groupes armés qui ont ciblé la ville, afin d’éliminer les menaces qui viennent des collines ». Mais, « l’action militaire n’est pas une solution magique, a-t-il nuancé. Le but est de restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire du Congo ».

Selon le responsable, il n’y a pas de solution militaire à ce conflit, appelant à la poursuite des entretiens de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23. Mais « ces discussions, actuellement dans l’impasse, n’excluent pas l’utilisation de moyens militaires dans le conflit avec le M23 qui a commencé en mai 2012 », a-t-il nuancé. La rébellion avait dernièrement menacé Kinshasa de reprendre Goma qui était tombée entre leurs mains, si les accords n’étaient pas respectés.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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