RDC : le mystère persiste sur la venue au nord-Kivu de 200 familles du Rwanda


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Les habitants de la localité de Chengerero s’interrogent toujours sur l’installation dans leur localité de 200 familles en provenance du Rwanda. Beaucoup affirment qu’elles ne sont pas d’origine congolaise mais rwandaise.

De nombreux habitants de Chengerero dans la province du nord-Kivu s’interrogent toujours sur ces fameuses 200 familles en provenance du Rwanda qui sont installées fin septembre dans leur localité. Qui sont-elles? Quel est leur but? Que cherchent-elles? Tant de questions qui sont toujours pour le moment sans réponses. « Nous n’y comprenons rien, pourquoi sont-ils venus dans la zone de la rébellion plutôt que de passer par celle tenue par le gouvernement ? », a confié à l’AFP cet habitant de la ville. « Je ne connais aucun d’entre eux, je ne sais pas d’où ils sont », selon son voisin.

La localité de Chengerero, située dans la province du nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est une zone contrôlée par les rebelles du M23, en confrontation avec l’armée congolaise. Raison pour laquelle, le gouvernement congolais et les autorités de la province à Goma, la capitale provinciale du nord-Kivu, et la société civile craignent que ces migrants soient en fait des Rwandais venus renforcer la rébellion ou que les nouveaux venus servent de bouclier humains en cas de reprise des combats. Alors que les rebelles du M23 affirment qu’il s’agit bien de réfugiés congolais et qu’ils les ont installés à Chengerero parce que c’est un havre de paix.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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