RDC : le M23 dément la reprise de sa lutte armée


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L’ex-rébellion du mouvement du M23, vaincue par l’armée congolaise, a démenti mardi toute reprise de ses activités.

Nombreux sont ceux qui soupçonnent l’ex-rébellion du mouvement du M23 vaincue par l’armée congolaise d’être toujours active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Mais la rébellion a démenti mardi toute reprise de ses activités après que le chef de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) Martin Kobler ait fait état d’« informations crédibles selon lesquelles le M23 a continué de recruter » lundi devant le Conseil de sécurité.

Des propos qui ont heurté l’ex-rébellion, qui a accusé Martin Kobler d’avoir imputé « gratuitement au M23 des faits graves et non avérés ». Selon l’ancienne rébellion, « il ne suffit pas de dire que vos informations soient crédibles pour qu’elles le soient et deviennent opposables à tous, il faut aussi en apporter la preuve ». Depuis sa défaite militaire en novembre 2013 suite à l’offensive de l’armée congolaise soutenue par la brigade d’intervention de l’ONU en RDC, le M23 a renoncé officiellement à la lutte armée et promis de s’engager dans un processus de démobilisation de ses combattants, réfugiés au Rwanda et en Ouganda.

Dans un communiqué le mouvement a affirmé qu’il « tient au strict respect de ses engagements », accusant Martin Kobler de « prendre prétexte du fantôme du Mouvement du 23 Mars pour ne pas combattre » les dizaines de groupes armés encore présents en RDC et que la Monusco a reçu pour mission de neutraliser.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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