RDC : l’ONU exige un plan pour le désarmement de tous les groupes armés


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L’ONU a exhorté le gouvernement de la République démocratique du Congo à se doter d’un plan permettant la démobilisation, le désarmement et la réinsertion sociale des rebelles du M23.

Après l’annonce de la fin de la rébellion du M23, l’ONU veut accélérer le désarmement de tous les groupes armés présents dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’institution a exhorté ce mercredi le gouvernement congolais à «se doter d’un plan permettant la démobilisation, le désarmement et la réinsertion sociale (DDR) de tous les combattants des nombreux groupes armés » présents dans le pays. « Je voudrais mettre l’accent sur la nécessité pour les autorités de la RDC d’avoir un plan de DDR profitable à l’ensemble des éléments des groupes armés, sans quoi la paix et la sécurité ne peuvent pas être garanties à long terme dans les Kivus », a déclaré à la presse Abdallah Wafi, représentant adjoint du secrétaire général de l’ONU pour l’Est de la RDC.

Après avoir été anéanti par l’armée congolaise, le M23 a annoncé mettre un terme à sa lutte armée, tout en affirmant sa volonté de devenir une force politique. Pour le moment, l’ex-rébellion ne s’est pas entendue avec Kinshasa lors des négociations à Kampala sur la signature d’un accord de paix. Une des questions en suspens reste l’avenir des combattants rebelles, maintenant que le M23 a mis fin à sa lutte armée.

Mais le M23 n’est qu’un élément du conflit dans l’est du pays. De nombreux autres milices armés sévissent dans la région du Kivu. Le chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO), Martin Kobler, a indiqué qu’il souhaitait voir les groupes armés déposer les armes d’eux-mêmes, faute de quoi, les Casques bleus les y contraindraient. « Nous sommes décidés à les combattre. Nous préférons une voie paisible de désarmement, mais c’est la fin de la cohabitation de la MONUSCO avec les groupes armés », a assuré Martin Kobler.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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