RDC : Kinshasa défie l’ONU et fait cavalier seul contre les rebelles du FDLR


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Kinshasa a décidé de renoncer à l’aide de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (RDC) pour combattre les rebelles du Front de libération du Rwanda (FDLR). Seulement, jusqu’ici le pouvoir n’a jamais réussi à mettre un terme à cette rébellions présente dans l’est du pays depuis 1994.

C’est officiel. Kinshasa a décidé de faire cavalier seul en écartant la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (RDC) pour combattre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda. C’est le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende qui a annocné cette décision dimanche dans un communique : « La République démocratique du Congo vient de renoncer à l’aide de la Monusco », a-t-il déclaré sur la télévision nationale. « Le président a tenu à rappeler que la République démocratique du Congo était un État souverain », selon lui.

Cette tension entre l’ONU et Kinshasa résultent du fait que la Monusco avait ordonné le renvoi de deux généraux suspectés de crimes contre l’humanité et nommé fin janvier. Pas plus tard que samedi, d’ailleurs un haut responsable de l’ONU à New York avait déclaré que la Monusco avait mis fin à son soutien aux Forces armées de la RDC car Kinshasa avait dépassé la date limite du 13 février qui lui avait été imposée pour remplacer ces deux généraux » avec lesquels elle refuse de travailler.

Ces deux généraux en question sont : le général Bernard Mandefu, chef de l’opération Sokola 2 chargée de lutter contre les groupes armés dans le sud de la province du Nord-Kivu, notamment contre les FDLR, et le général Sikabwe Fall, chef de la région militaire du Nord-Kivu. Les membres de cette rébellion se sont réfugiés dans l’est de la RDC pour fuir la répression du régime de Kagamé à leur encontre, suite au génocide rwandais de 1994. Kigali de son côté les accuse de vouloir déstabiliser le régime rwandais.

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