Djibouti : l’inquiétude


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A Djibouti, des voix ont commencé à s’élever pour manifester leur inquiétude par rapport à la tenue des élections présidentielles, prévues dans le pays, en 2021.

Ancien Maire de Djibouti et président du Parti du rassemblement pour l’action, la démocratie, le développement et l’écologie (Radde), Abdourahman Mohamed Guelleh affiche déjà des inquiétudes par rapport au déroulement de la prochaine élection présidentielle qui devra avoir lieu en 2021.

« On a plusieurs failles qui ont été observées par les missions d’observation. Je cite, par exemple, les bulletins de vote multiples qui sont toujours maintenus. Il y a des cartes d’électeurs qui sont donc des doublons. Il y a des cartes d’électeurs qui ne disposent pas de photos. Il y a la présence intrigante des Forces de sécurité », a-t-il révélé, dans un communiqué.

Et celui qui annonce avoir officiellement saisi le gouvernement à ce sujet va plus loin : « Ce qui est encore pire, c’est que la mission d’observation de l’Union africaine s’interroge sur les conditions d’élaboration du fichier électoral, avec moins d’un quart d’inscrits sur plus de 900 000 habitants. Donc, le processus électoral à Djibouti n’est pas conforme aux standards internationaux ».

Enfin, l’opposant djiboutien surnommé TX s’en prend au président de la République, Ismail Omar Guelleh. Selon lui, en effet, « l’actuel Président djiboutien est au pouvoir depuis 1999. Et il tient à garder le pouvoir par la force et la fraude. On bafoue l’article 4 de la Constitution qui dit que la légitimité populaire est la source de tout pouvoir ».

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