Premier Congrès de l’Africanité à l’Université Simón Rodríguez à Guárico, Venezuela


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Drapeau du Venezuela
Drapeau du Venezuela

Les étudiants et les autorités de l’université Expérimentale Simón Rodríguez (Unesr) ont débattu sur la multipolarité et le rapprochement des peuples du Sud, particulièrement avec les peuples africains.

Le débat a eu lieu lors du premier Congrès de l’Africanité dans l’état de Guárico, afin de promouvoir parmi les étudiants de l’établissement les racines historiques et la diversité culturelle de l’Afrique.

L’inauguration de l’événement le mercredi 27 juin à San Juan de Los Morros a pu compter sur la présence du recteur de cet établissement, Manuel Mariña, du secrétaire général du gouvernement, Orlando Zambrano, et de la directrice de la zone Éducative de Guárico, Ana Marcano.

Durant son intervention, le recteur de la Unesr, Manuel Mariña, a indiqué que l’inauguration de cette chaire Afrique libre (Cátedra África Libre) obéit à un accord souscrit avec le Ministère du Pouvoir Populaire pour les Relations Extérieurs (MRE).

L’accord envisage la discussion des approches sur la multipolarité et le rapprochement avec les peuples du sud, particulièrement les peuples de l’Afrique.

«Pendant de nombreuses années, nous les vénézuéliens, tout en étant des descendants directs des africains, nous avions le dos tourné à leur réalité et nous ne connaissions pas des pays comme le Togo et encore moins des zones comme le Swaziland», a indiqué le recteur.

«Nous les afrodescendants avons toujours eu une relation directe avec l’Afrique et c’est pour cela qu’il est nécessaire de connaître à fond leurs caractéristiques, leurs manifestations culturelles et leur population», ajoute Mariñas.

Entre temps, le secrétaire général du Gouvernement de l’État de Guárico, Orlando Zambrano, a souligné le fait que ce Congrès servait de tribune pour la discussion des véritables racines du vénézuélien.

Il a affirmé que des activités comme celle-là vont donner une vision beaucoup plus large aux étudiants de cette université autour de l’origine africaine que les latinoaméricains ont en eux et permettra l’émergence d’un plus large débat sur ce que doit être le nouveau pays.

Il a de même souligné l’importance pour les universités vénézuéliennes de débattre sur ce qui est véritablement important pour eux en terme de citoyenneté.

Cette chaire libre cherche vise à reconnaître l’héritage historique auquel appartiennent les afrodescendants et permettra d’examiner la présence du fait africain au quotidien.

Parmi les axes thématiques qui seront développés par cette initiative académique se trouvent la diaspora africaine depuis les premiers temps de l’humanité, le processus historique des afrovénozuéliens indigènes et les perspectives des afrodescendants face à la montée de la globalisation.

Le congrès se tiendra jusqu’à ce jeudi 28 juin, le jour ou l’intervention de Mohamed Khelladi, l’Ambassadeur d’Algérie au Venezuela est attendu , de même que les rapports d’éminents spécialistes de la culture africaine comme Luis Abad et Jesús García.

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