Pourquoi KFC Algérie a été fermé après 48h d’ouverture


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Un restaurant KFC
Restaurant KFC

Le premier restaurant KFC algérien, ouvert en grande pompe à Alger, a été contraint de fermer ses portes. Une décision des autorités locales qui intervient seulement deux jours après son ouverture.

L’ouverture du restaurant KFC en Algérie, le 14 avril dernier, avait rapidement déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Notamment à cause du soutien américain à Israël dans le conflit dans la bande de Gaza. Des manifestations et des appels au boycott avaient également eu lieu devant l’enseigne américaine.

Face à cette situation, les autorités algériennes ont ordonné le retrait de l’enseigne KFC et la fermeture du restaurant. Cette décision met fin à l’aventure algérienne de KFC, qui n’aura duré que quelques petites 48 heures. Tout est parti lorsqu’un groupe de jeunes algériens accusait KFC de soutenir Israël et de financer son armée dans le conflit à Gaza.

KFC fait les frais du conflit israélo-palestinien

Ces accusations, non fondées selon KFC, ont alimenté un climat de colère et de boycott envers la marque. Des rassemblements et des appels au boycott sur les réseaux sociaux ont poussé les autorités à prendre des mesures. La fermeture du restaurant représente une perte d’investissement importante pour KFC, qui misait sur le marché algérien.

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De l’autre côté, de nombreux Algériens attendaient avec impatience l’ouverture de ce premier KFC et sont déçus de sa fermeture rapide. Cet épisode met en lumière les tensions et les sensibilités politiques qui peuvent exister autour de certaines marques internationales, en particulier lorsqu’il s’agit de questions liées au conflit israélo-palestinien.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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