Phytospecific : les plantes au service de la femme noire


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Les produits Phytospecific sont nés de l’expertise du groupe Alès en matière de soins à base de plantes. Les femmes noires et métissées disposent ainsi, depuis 1998, de produits capillaires de grande qualité et depuis peu d’une gamme de soins du visage.

Les laboratoires Phytosolba (groupe Alès), forts de leur expertise en matière de conception de produits à base de plantes lancent, en 1998, une ligne haut de gamme de soins capillaires destinée aux femmes noires et métissées. Les produits Phytospecific sont nés. Comment ? « Une dizaine d’années plutôt, les premières concernées, connaissant la renommée des produits Phyto, nous ont demandé de créer une ligne de produits qui leur serait destinée », explique Kathy Jean-Louis, responsable de la communication pour Phytospecific.

Un défrisant 100% nature

Pour les satisfaire, Patrick Alès fait appel à Fatou Batchily-Plat, d’origine guinéenne, Docteur ès sciences en pharmacie et en chimie. L’expertise dans le domaine des plantes alliée à la connaissance du cheveu donneront, au bout de sept ans, naissance à une gamme de soins dédiée aux cheveux frisés, crépus et défrisés. Plus tard, en 2001, ce sera au tour du visage de disposer d’une ligne de soins.

Largement diffusés, les produits Phytospecific sont disponibles dans les pharmacies et grands magasins, en France et auprès de distributeurs agrées aux Antilles, mais aussi en Afrique, en Europe, aux Etats Unis et en Asie.

À Paris, le défrisant, Phytorelaxer, produit phare de la gamme capillaire, est disponible à l’Univers Phyto, l’institut de soins et de défrisage des laboratoires Phytosolba, créé en 1999. Les clientes peuvent y bénéficier de soins et de conseils. Un diagnostic gratuit du cheveu et de la peau y est également proposé. « Nous estimons qu’un défrisant est un produit technique qui nécessite un savoir-faire », indique Kathy Jean-Louis. Le principe actif du Phytorelaxer est 100% d’origine naturelle, il est à base d’œuf et de soja. Une révolution quand on considère que les défrisants, même sans soude, en contiennent tout de même un dérivé.

Une peau fragile et déshydratée

La nouvelle ligne de soin du visage s’adresse à des peaux souvent fragiles, lipidiques et déshydratées. La dismuline, actif biovégétal issu de la recherche Phyosolba, réactive le processus de renouvellement cellulaire, affine l’épiderme, oxygène la peau et facilite la respiration des tissus. Ce principe répond aux exigences d’une peau qui a besoin d’eau et de soleil. Hors de son contexte naturel, la peau noire se déshydrate et les cellules mortes s’accumulent provoquant une mauvaise oxygénation des tissus et une réduction de la souplesse de la peau. De plus, elle secrète du sébum en excès qui ne peut être éliminé du fait d’un épaississement de la couche cornée qui favorise les acnés. Enfin, elle connaît des troubles dyschromiques (problème de pigmentation, ndlr) qui sont à l’origine de tâches inesthétiques.

Alors que le marché de « l’ethno-cosmétique » attire de plus en plus les grandes entreprises, le groupe Alès est un pionnier, non seulement par son savoir-faire dans le domaine des plantes, mais surtout pour avoir très tôt su proposer des soins adaptés aux peaux et aux cheveux des femmes noires et métissées.

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