Pédophilie : un homme jugé pour avoir violé la fille de sa concubine


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Un homme âgé de 28 ans a comparu ce mardi devant la cour d’assises de Bobigny. Il est accusé de viols et violences commis sur trois adolescentes, avec le consentement de leur mère, lors de séances d’exorcisme destinées à les « désenvoûter ».

Ce mardi, la cour d’assises de Bobigny a tenté de trancher une affaire pas commune. Celle d’un homme âgé de 28 ans qui est accusé de viols et violences commis sur trois adolescentes, avec le consentement de leur mère. Cela se passait lors de séances d’exorcisme destinées à les « désenvoûter ».

Emprisonné depuis les faits qui remontent en 2011, le jeune homme, qui encourt 20 ans de prison, est accusé d’avoir violé à plusieurs reprises la nièce de sa concubine, alors âgée de 14 ans. ce n’est pas tout puisque le jeune homme aurait aussi imposé des violences sexuelles à ses deux sœurs aînées (d’origine togolaise), entre 2010 et 2011. Au cours de cérémonies religieuses, l’homme leur aurait imposé des lavements génitaux et leur aurait entaillé les mains et les pieds avec une lame de rasoir, avant d’insérer dans les plaies une poudre noire considérée comme magique. Quant à la mère des trois adolescentes, âgée de 41 ans, elle comparaît pour « complicité ». Elle est accusée d’avoir fourni des préservatifs au violeur présumé afin qu’il « désenvoûtait » sa fille cadette et d’avoir cautionné les violences exercées lors des séances d’exorcisme.

A l’époque des faits, la fille alors âgée de 14 ans vivait chez sa tante à Seine-Saint-Denis, dans un appartement où elle avait emménagé après avoir redoublé sa classe de collège. Elle devait suivre des études dans un établissement jugé plus strict par sa mère. C’est dans une chambre de cet appartement, situé dans la Cité des Joncherolles, qu’elle aurait été violée à cinq ou six reprises par l’accusé, alors concubin de sa tante. Dénoncé par son beau-frère, lui-même alerté par les sœurs de l’adolescente, l’accusé avait finalement été interpellé le 24 février 2011, moins d’une heure après un dernier viol sur sa victime.

A l’ouverture des débats ce mardi, le jeune homme a reconnu les faits en ces termes : « j’ai commis quelque chose qui n’est pas bon. J’ai agi sous l’influence d’esprits vaudous (…)». Il encourt 20 ans de prison.

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