Ouganda : l’opposant Bobi Wine ne baisse pas les bras face au régime Museveni


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Bobi Wine, opposant ougandais
L'opposant ougandais, Bobi Wine

Dans un message prononcé en marge de la fin d’année 2021, l’opposant ougandais, Kyagulanyi Ssentamu Robert, connu sous le nom de Bobi Wine, s’est félicité des actions menées par l’opposition dans la lutte contre le régime Museveni, au pouvoir depuis 1986.

Le leader du parti politique de l’opposition ougandaise, National Unity Platform, salue les avancées enregistrées dans la lutte contre « la dictature », dans son pays. Pour Kyagulanyi Ssentamu Robert, connu sous le nom de Bobi Wine, grâce à l’engagement de l’opposition et de la jeunesse, « le monde entier sait maintenant que l’Ouganda est dirigé par un tyran militaire qui n’a aucun soutien légitime du peuple », a-t-il dit.

« Nous sommes sur la bonne voie »

En janvier 2021, Yoweri Museveni a été relu avec 58% des suffrages au terme d’un scrutin jonché d’irrégularités. Selon l’opposant de 38 ans, « les dernières élections étaient transformées « en opération militaire », rappelant que le Président de 76 ans « n’est plus aussi fort qu’avant. Il est certainement beaucoup plus vulnérable qu’il ne l’a jamais été ». Pour l’année 2022, le jeune opposant indique que l’opposition est loin de croiser les bras face à ce qu’il qualifie de « régime dictatorial » implanté depuis des lustres en Ouganda. « Je tiens à assurer à tous que nous sommes sur la bonne voie. Si chacun de nous s’engage à faire deux fois plus que nous l’avons fait cette année, dans cet effort, nous serons tous étonnés de ce que nous réaliserons », a-t-il conclu.

Il sied de rappeler que Bobi Wine, président du parti politique de l’opposition, National Unity Platform, avait eu 35% des voix au scrutin présidentiel de janvier 2021. Après la proclamation des résultats, l’opposant Wine a organisé plusieurs manifestations à Entebbe et Kampala pour dénoncer « les fraudes électorales ». Ces mouvements de contestation lui ont valu des arrestations par les forces de l’ordre ougandaises qui l’accusaient « de troubler l’ordre public ».

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