Ouganda : Agil Katumanyane, une scientifique engagée dans l’étude biologique des insectes


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Agil Katumanyane
Agil Katumanyane

Agil Katumanyane est une parmi les femmes scientifiques qui font la fierté de l’Ouganda dans les sciences de la vie et de l’environnement sur l’échiquier international.  

Née en Ouganda, Agil Katumanyane est détentrice d’un diplôme de doctorat en sciences de la vie et de l’environnement. Elle est spécialisée en entomologie agricole, nématologie et contrôle biologique des insectes ravageurs, les recherches qu’elle mène actuellement portent sur « l’évaluation des nématodes entomopathogènes comme agents de biocontrôle dans la lutte contre les vers blancs dans les plantations forestières et de canne à sucre en Afrique du Sud ». Animée d’une grande curiosité scientifique, Agil Katumanyane s’est intéressée très jeune aux sciences agricoles et à la biologie. Dans la petite ferme de subsistance où elle a grandi, elle s’est interrogée sur tout, et fût très tôt encouragée par son père à étudier les sciences afin d’obtenir les réponses qu’elle cherchait.

Agil Katumanyane sait que la mise en place de chaînes d’approvisionnement alimentaires sûres et fiables passe par la science. Ses recherches en biologie portent notamment sur le contrôle des insectes nuisibles à l’aide de nématodes entomopathogènes, d’insectes et d’ascarides pathogènes vivant dans le sol. « Leur utilisation dans la lutte contre les vers blancs, qui représentent une menace pour les plantations forestières et les cultures de canne à sucre en Afrique du Sud, permettra de réduire les besoins en produits agrochimiques, une approche plus durable qui contribuera à protéger l’environnement », confie-t-elle.

Convaincue du pouvoir du mentorat et de l’orientation professionnelle, Agil Katumanyane sait que l’intérêt des jeunes filles pour les sciences doit être encouragé le plus tôt possible, et qu’un plus grand nombre de femmes scientifiques aurait un effet positif sur le nombre de filles choisissant d’embrasser des carrières scientifiques. « L’intérêt des jeunes filles pour les sciences doit être encouragé le plus tôt possible ».

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