Nord-Sud : responsabilité partagée du développement


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La conférence de Monterrey (Mexique) sur le financement du développement s’est ouverte lundi. Impulsée par l’ONU, elle rassemble jusqu’à vendredi le Nord et le Sud autour d’un texte consensus établi le 25 janvier dernier. Pas de décisions concrètes attendues, mais la présentation d’une nouvelle approche globale de développement.

La conférence de l’ONU sur le financement du développement a débuté lundi à Monterrey au Mexique. Les discussions prennent pour base un texte cadre,  » le Consensus de Monterrey « , adopté le 25 janvier dernier à l’issue de quatre comités de préparation. Réunis, jusqu’à vendredi, dans un même espace de dialogue, le Nord et le Sud entendent plus échanger sur une nouvelle approche globale du développement qu’entériner de grands engagements financiers.

Selon le Consensus, la clé du développement réside dans une coordination d’actions nationales et internationales. Responsabilité partagée. Egalement partie prenante du système, les grandes instances internationales- le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce – toutes présentes à Monterrey, ne sont pas oubliées et sont elles aussi amenées à jouer leur rôle.

Réduire la pauvreté de moitié en 2015

Le programme de la conférence se décompose en six thèmes. La mobilisation des ressources financières nationales, l’aide publique au développement (APD), le commerce international, la coopération financière et technique, l’allégement de la dette et le renforcement de la cohérence des systèmes monétaires, financiers et commerciaux internationaux. L’objectif affiché de Monterrey s’inscrit dans la droite ligne du Sommet du Millénaire en septembre 2000 : la réduction de la pauvreté dans le monde de moitié en 2015.

Mais personne n’est vraiment dupe quant aux résultats concrets du sommet. Aucun engagement financier en matière de dette ou d’APD ne figure par exemple dans le Consensus. Beaucoup sont conscients qu’il s’agit avant tout d’une occasion de poser sur la table les questions du développement. Une nouvelle vision du développement qui impliquerait tous les acteurs du système.

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