Une descente de la police nigériane dans la ville de Lagos a permis a cette dernière de découvrir l’existence d’une usine de fabrication et de vente de bébé. Une vingtaine de femmes enceintes et des bébés ont été libérés.
Près de 20 jeunes femmes enceintes âgées de 15 à 28 ans et réduites au statut de «pondeuses» ont été libérées d’après une annonce de la police nigériane, lundi. Pour la plupart, elles ont été enlevées et gardées de force. Certaines à la recherche d’emploi se sont faites piéger, tandis que d’autres étaient conscientes du « travail » qu’elles devaient faire pour gagner leur vie.
Un business lucratif
Ces jeunes femmes servaient à fabriquer des bébés qui étaient par la suite vendus après accouchement, au Nigeria. Ladescente de la police qui a permis de faire cette découverte surprise fait suite à des informations reçues par cette dernière selon lesquelles, des individus gardaient des femmes enceintes et des bébés pour les revendre.
Deux suspects ont été arrêtés sur place alors qu’un autre a pris la poudre d’escampette et est recherché.Selon les investigations, les bébés sont généralement vendus à 500000 nairas pour les garçons et 300000 nairas pour les filles.
Il faut noter que le Nigeria est l’un de ces pays d’Afrique et du monde qui font face aux trafics d’êtres humains. Derrière le trafic de drogue et les fraudes de nature financière, le trafic d’êtres humains est le troisième crime qui secoue le pays du Président Buhari.
