Nigeria : inauguration d’une statue géante de Jésus dans un village du sud-est


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Construit par le riche homme d’affaire Nigérian Obinna Onuoha, un Jésus en marbre blanc de plus de huit mètres de haut va être inauguré dans un village du sud-est du Nigeria.

De nombreux Nigérians vont avoir l’occasion de voir l’une des plus grandes statues de Jésus au monde. Un Jésus en marbre blanc de plus de huit mètres de haut construit par un homme d’affaires nigérian Obinna Onuoha va être inauguré dans le village majoritairement chrétien d’Abajah, dans l’Etat d’Imo, dans le sud-est du Nigeria. La statue de 8,53 mètres de haut, appelée « Jesus the Greatest », a été commandée en 2013 par Obinna Onuoha et réalisée par une entreprise chinoise.

La statue en question pèse 40 tonnes. Elle représente Jésus pieds nus, les bras ouverts, et surplombera l’Eglise catholique de St. Aloysius. « Ce sera la plus grande statue de Jésus du continent », assure Obinna Onuoha, directeur général d’une compagnie nigériane de distribution de pétrole et de gaz. « Les pèlerins viendront, c’est sûr », affirme l’homme d’affaires de 43 ans, qui assure ne pas craindre que l’effigie fasse l’objet d’attaques.

L’inauguration de la statue est prévue le jour du nouvel An, où un millier de personnes y sont attendues. « Nous pensons que les religions peuvent coexister », estime l’homme d’affaire nigérian à l’origine du projet qu’il a commencé à confectionner depuis 1997. Le nord du Nigeria compte une majorité de musulmans et le sud de chrétiens.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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