Nigeria : des femmes kamikazes responsables du double attentat de Kano


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Selon la police nigériane, deux femmes kamikazes sont à l’origine du double attentat de Kano, en se faisant exploser, mercredi, sur un marché de la plus grande ville du nord du Nigeria, casuant quatre morts.

Elles sont de plus en plus nombreuses à participer aux attentats perpétrées dans le nord du Nigeria. Selon la police nigériane, deux jeunes femmes en hijab sont à l’origine du double attentat de Kano, mercredi. Elles se sont fait exploser sur le marché de Kanti Kwari, à Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria, causant quatre morts. Un bilan pour l’heure encore provisoire et qui pourrait bien s’alourdir.

Selon la police, « elles sont venues dans le marché et elles ont demandé à être dirigées vers les toilettes. Les bombes ont explosé, les tuant ainsi que quatre autres personnes », ajoutant que l’explosion avait fait sept blessés.
Bien que l’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment, le groupe terroriste Boko Haram est soupçonné d’en être à l’origine. Il fait de plus en plus recours aux femmes pour mener ses sanglantes attaques, principalement dans le nord du Nigeria.

Depuis 2009, Boko Haram a fait plus de 10 000 morts, poussant plusieurs milliers de personnes à se déplacer vers les pays voisins comme le Cameroun. Une fois sur place, là aussi, la vie est loin d’être rose pour les réfugiés qui s’entassent dans des camps de fortunes. Plusieurs ONG de défense des droits ont à plusieurs reprises dénoncé leurs conditions de vie.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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