Nigeria : condamnée à mort par pendaison pour avoir assassiné son mari (vidéo)


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Nigeria condamnée à mort

Au Nigeria, une femme accusée d’avoir assassiné son mari a été condamnée à la peine de mort par pendaison.

Convoquée devant le tribunal le 27 novembre 2017, Maryam Sanda a été incriminée pour le meurtre de son mari, Bilyaminu Bello, qui était le neveu du non moins connu ancien président du Parti démocratique populaire (PDP), en l’occurrence Alhaji Bello Halliru Muhammad.

Lors de l’acte 2 de sa comparution devant la barre du tribunal, Maryam Sanda n’était pas seule ; en effet, elle était accompagnée de sa mère, Maimuna Aliyu, son frère, Aliyu Sanda et sa femme de ménage, Sadiya Umar ; suspectés eux trois d’avoir aidé la suspecte à camoufler les preuves de son forfait.

Le juge Yusuf Halilu a décidé d’acquitter les trois autres membres et de ne retenir que Maryam Sanda. Et d’après son jugement rendu lundi 27 janvier, le témoignage de la future condamnée selon lequel la victime aurait succombé en tombant sur une bouteille de shisha n’était qu’un vulgaire coup monté.

« La toute puissante bouteille de shisha a été cassée et laissée comme un écran de fumée pour couvrir le crime. C’est un affront à l’intelligence collective de chacun. La bouteille de shisha a été cassée après la mort du défunt. Je suis plus que convaincu que l’accusée a mortellement poignardé le défunt avec le même couteau avec lequel elle l’a menacé »

« C’est tellement triste quand je constate que la personne impliquée ici est le mari légitime de l’accusée avec qui elle a eu un enfant. Ce n’est pas seulement triste et malheureux, mais c’est en effet méchant… ».

« J’en suis venu à la conclusion que vous, Maryam Sanda, êtes coupable du meurtre de Bilyaminu, votre mari, que vous avez en effet tué de sang-froid. Vous êtes, par la présente, condamnée pour le meurtre de Bilyaminu tel qu’il vous est reproché », a proclamé le juge.

Puis s’en est suivie une marée de larmes ; dévastée, déboussolée, la condamnée n’a pu se retenir malgré l’intervention de ses proches et celle des services correctionnels. En attendant l’épuisement de ses droits de recours, le juge a exigé la mise en détention de Maryam Sanda, au centre de Suleja.

 

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