Nigeria : 54 soldats condamnés à mort pour avoir refusé de combattre Boko Haram


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La justice nigériane a condamné à mort 54 soldats accusés de mutinerie pour avoir refusé de participer à une opération contre le groupe terroriste Boko Haram.

Le procès a débuté le 15 octobre. Et la sentence est tombée mercredi. Une cour martiale nigériane a condamné à mort 54 soldats accusés de mutinerie pour avoir refusé de participer à une opération contre le groupe terroriste Boko Haram, dans le nord-est du pays, a indiqué leur avocat, Femi Falana, à l’annonce du verdict.

Ce procès a été très suivi par les médias nigérians qui ont largement commenté la décision rendue par la justice. Il faut dire que Boko Haram sème la terreur dans le pays, particulièrement dans le nord du Nigeria où le groupe commet régulièrement des attaques et massacres qui poussent les populations à fuir vers les pays voisins.

A ce jour, Boko Haram a tué plus de 10 000 personnes sous le regard impuissant des autorités nigérianes, qui n’ont jamais réussi à faire face au groupe terroriste qui continue d’étendre ses tentacules dans le nord du pays. Le but de la nébuleuse est de prendre le contrôle de la région et de déstabiliser le pouvoir central.

Boko Haram est né en 2002. Mais à ses débuts, le groupe ne s’attaquait qu’aux symboles publics, commissariats, postes de polices… En 2009, il s’est radicalisé sous la direction d’Abubakar Shekau, connu pour sa férocité.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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