Nigeria : 13 membres de Boko Haram tués par l’armée


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L’armée nigériane a annoncé jeudi avoir tué 13 militants présumés du groupe islamiste Boko Haram lors une fusillade, dans l’est du Nigeria.

L’armée nigériane poursuit sa traque contre le groupe terroriste Boko Haram. Elle a annoncé jeudi avoir tué 13 militants présumés de l’organisation qui sème la terreur au sein de la population, au nord du pays. Ils auraient été abattus dans l’est du Nigeria, près de la frontière camerounaise, après un vol à main armée chez un cambiste. « Nos hommes ont réussi à tuer 13 terroristes soupçonnés d’appartenir à Boko Haram dans un échange de coups de feu, près du village de Digil où les soldats les ont rattrapés après qu’ils eurent dévalisé un bureau de change à Mubi », a précisé le lieutenant-colonel Beyidi Martins, chef d’une unité spéciale de Mubi, ville de l’Etat de l’Adamawa.

A ce jour, Boko Haram aurait massacré près de 4 000 personnes. Depuis mai dernier, les attaques menées par le groupe terroriste ont fait au moins 1 200 morts, dans le nord-est du Nigeria, a indiqué lundi, l’ONU. D’après le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), ces victimes ont été assassinées dans les Etats d’Adamawa, Borno et Yobe. Il s’agit des trois Etats concernés par l’état d’urgence, indique l’OCHA, dans son rapport publié ce lundi. Pour le moment l’armée peine toujours à mettre un terme aux activités meurtrières de la nébuleuse, qui veut instaurer un Etat islamique dans le nord du Nigeria.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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