Nelson Mandela sur la voie de la guérison


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Hospitalisé depuis le 8 juin à l’hôpital de Pretoria, Nelson Mandela fête ce jeudi ses 95 ans. Jour où l’on célèbre aussi le Mandela day dans le monde entier. A l’occasion de cette journée, chacun donne 67 minutes de son temps pour faire de bonnes actions. Un jour qui tombe bien à la veille des propos de l’une de ses fille qui affirme que l’état de santé de l’ex-Président sud-africain s’est nettement amélioré.

L’anniversaire de Nelson qui fête ce jeudi ses 95 ans tombe à pic! L’état de santé de l’ex-Président sud-africain s’est nettement amélioré a affirmé mercredi l’une de ses filles Zindzi, qui lui a rendu visite mardi. Selon elle, il aurait fait des « progrès spectaculaires ». Il était en train de regarder la télé avec «un casques sur les oreilles ». Il souriait aussi, «il lève parfois la main comme s’il voulait vous serrer la main », a-t-elle indiqué, à la chaîne britannique Sky news. « Il y a eu un moment où nous étions tous extrêmement anxieux et inquiets and nous étions prêts au pire. Mais il continue de nous étonner tous les jours ».

67 minutes de sa vie pour faire le bien

Des propos confirmés par la présidence sud-africaine qui a également assuré dans un communiqué ce jeudi que la santé du héros national de la lutte contre l’apartheid « s’améliore régulièrement ». Son vieil ami l’avocat George qui l’a défendu à maintes reprises dans ses batailles judiciaires les plus rudes espère lui juste que « même s’il ne peut pas profiter de son 95e anniversaire, il sera suffisamment bien pour son 96ème ». Des bonnes nouvelles qui arrivent au bon moment puisque l’Afrique du Sud se prépare à célébrer ce jeudi le Mandela Day. Durant cette journée, chacun doit consacrer 67 minutes de sa vie à faire de bonnes actions. Le concept s’est propagé sur l’ensemble de la planète. L’objectif, faire de ce monde un monde meilleur durant ce laps de temps.

Pour célébrer tous ces évènements autour de Madiba, sa famille, notamment ses enfants et petits enfants se recueilleront sans doute à ses côtés. Une unité affichée devant les médias qui, toutefois, s’écroule dès lors qu’ils sont loin des projecteurs. Alors qu’il n’est même pas mort, les querelles pour la bataille de son héritage font rage. Chacun cherche à assurer ses arrières une fois que l’icone nationale sud-africaine ne sera plus de ce monde. Les propos de Ndileka, l’une des petites-filles du héros de la lutte anti-apartheid, qui s’est confiée au journal britannique Sunday Times, sont révélateurs : « Il est la colle qui nous uni les uns aux autres. Je frissonne à l’idée de ce qui va arriver quand cette colle ne sera plus là ».

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