Massacre de 150 civils peulhs : le Mali sous le choc, IBK fait le ménage


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Le désormais ex-Président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta
Le désormais ex-Président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta

Au Mali, le gouvernement a annoncé la dissolution de l’association Dan Nan Ambassagou, après avoir pris le soin de limoger les principaux chefs de l’armée de ce pays d’Afrique de l’Ouest dont les populations sont sous le choc.

Au lendemain du massacre, samedi 23 mars 2019, de près de 150 civils peulhs dans le centre du Mali, dans une région frontalière avec le Burkina Faso, le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a pris des mesures fortes pour soulager ses compatriotes sous le choc. Le dirigeant a en effet réuni, ce dimanche 24 mars 2019, un Conseil des ministres extraordinaire pour se pencher, lui et son gouvernement sur ce drame que venait d’enregistrer son pays. Au lendemain de l’attaque, c’est la consternation, alors que les secours s’occupent encore des blessés.

Après le Conseil extraordinaire, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maïga, prenant la parole face à la presse, a annoncé la décision prise de dissoudre l’association Dan Nan Ambassagou, groupe armé dogon basé dans le centre du Mali. Laquelle association affirme officiellement défendre les civils de la communauté. « Des milices qui ne déposeront pas les armes seront désarmées », a menacé le chef du gouvernement.

Par ailleurs, le Conseil extraordinaire a pris la décision de limoger le chef d’état-major des armées maliennes. Deux autres hauts gradés de l’armée malienne ont été démis de leurs fonctions. Il s’agit du patron de l’armée de Terre et celui de l’armée de l’Air.

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