Le président du conseil national des droits de l’Homme (CNDH, officiel), Driss el Yazami, a exhorté lundi le Maroc à abolir la peine de mort. Le parti islamiste au pouvoir, Justice et Développement, s’oppose à cette demande qui ne date pas d’hier. Toutefois, aucune peine de mort n’a été appliquée dans le pays depuis un moratoire qui date de 1993. Le royaume est perçu au sein de la communauté internationale et par des ONG comme l’un des pays arabes susceptibles de franchir le pas de l’abolition.