Maroc : en prison, Ali Anouzla semble faire machine arrière


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Drapeau du Maroc
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Dans son communiqué signé par Ali Anouzla le 14 octobre 2013 de la prison Salé 2, où il est en détention préventive, en attendant son procès, le journaliste a fait comprendre, qu’en tant que directeur de publication et rédacteur en chef du média Lakome, il lui était impossible d’endosser légalement la responsabilité des écrits, injurieux pour la plupart, à l’encontre des institutions marocaines, monarchie et justice, publiés depuis son incarcération sur son site, alors qu’il est absent en prison.

Cette décision semble, selon des médias arabophones de la place, déplaire à certains des contributeurs du site, qui se veut l’opposant protégé, de la monarchie.

Ainsi, Boubker Jamii, tout aussi, journaliste dissident, auto-exilé pour la forme, en Espagne, a été déclaré, nouveau responsable des Lakome arabophone et francophone, en totale défiance, au patron du site, Ali Anouzla.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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