Les manifestations anti-gouvernementales de ces derniers jours à Tunis ont entraîné une forte répression policière et selon le syndicat national des journalistes tunisiens une quinzaine de journalistes ont été brutalisés. Lors de la manifestation de ce samedi, des tirs de sommation ont été entendus et des gaz lacrymogènes ont été utilisés par la police. La tension est particulièrement forte depuis les déclarations de Farhat Rajhi qui a accusé Kamel Eltaïef et Rachid Ammar de préparer un coup d’état en cas de victoire des islamistes lors des prochaines élections.