Mali : spectaculaire évasion d’une vingtaine de prisonniers, 2 morts


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Deux personnes ont été tuées dans l’évasion d’une vingtaine de prisonniers, dans la maison d’arrêt de Bamako.

Mortelle évasion. Une vingtaine de prisonniers se sont évadés, lundi, à la maison d’arrêt de Bamako, selon les médias locaux. Une évasion qui a fait deux morts : un détenu et un surveillant de prison, ainsi que des blessés. Elle a été organisée par un jeune touareg, en prison depuis 2011, rapportent les médias locaux.

Tout a commencé lors d’une banale réparation de routine, des plombiers dans le quartier de haute sécurité de la maison d’arrêt de Bamako. Un surveillant de prison ouvre alors une cellule, et dans la foulée, de l’intérieur, un détenu l’asperge de gaz lacrymogène, et sort un pistolet automatique, avant de tirer à bout portant. Le surveillant de prison, gravement blessé, succombera à ses blessures peu après à l’hôpital.

Les autres prisonniers en profitent à leur tour pour se faire la belle. Une vingtaine s’échappent, avant que huit d’entre eux soient rattrapés et qu’un détenu soit tué. Pour le moment, aucune nouvelle du jeune touareg Mohamed Ali Ag Wassouden, qui était en prison en attendant d’être jugé. Considéré comme le cerveau de cette opération, il est l’un des auteurs présumés du rapt de deux Français pour le compte d’AQMI, en 2001, à Hombori, dans le nord du Mali.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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