Mali : les concertations nationales reportées


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Plusieurs fois annoncées et plusieurs fois reportées. Les concertations nationales des forces vives de la nation prévues les 26, 27 et 28 de ce mois, ont été une nouvelle fois reportées. Les causes de ce report sont à trouver dans les dissensions intervenues entre les acteurs autour des termes de référence de la rencontre et la composition de la commission d’organisation.

(De notre correspondant)

Enième report pour les concertations nationales prévues les 26, 27 et 28 novembre. Cette rencontre dont l’objectif est de définir une feuille de route pour la transition, de dégager et de désigner les organes à créer, pour consolider un pouvoir exécutif, divise la classe politique malienne. En effet, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), qui regroupe les deux premières formations politiques du Mali à savoir l’Adema du président Dioncounda Traoré et L’URD de Soumaïla Cissé, avait indiqué le boycott de l’évènement.

Pour le FDR, les documents préparatoires et les termes de référence des concertations prévoient, entre autres scénarios, l’instauration d’un régime d’exception aux antipodes des prescriptions de la Constitution. L’autre grief soulevé par ce mouvement anti-junte pour justifier son refus est la composition de la commission d’organisation des assises qu’il juge partisane et déséquilibrée.

Outre le FDR, L’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS), qui soutient l’ancien Premier ministre Soumana Sako, était aussi dans la logique de boycotter les concertations nationales. Les partisans de Sako mettent en avant l’impréparation des documents qui sont mal en point, le manque de représentativité des maliens. Selon l’ADPS, ces concertations nationales allaient donner lieu à des participations partielles et sectaires, des participations exclusives et non inclusives.

Face à toutes ces critiques, la Convergence pour sauver le Mali (CSM) de Me Mountaga Tall est favorable a ce report. Cela afin de permettre à l’ensemble des Maliens de participer à ces concertations nationales qui apparaissent ainsi comme la condition sine qua non pour assurer la stabilité de la transition avec des organes efficaces et cohérents dans leurs relations fonctionnelles.

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