Mali : le Jnim revendique « une attaque à grande échelle » contre l’armée


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Des éléments du Jnim
Des éléments du Jnim

Au Mali, le Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) a revendiqué des attaques contre l’armée, dans la région de Tombouctou.

C’est ce samedi, que le Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) a revendiqué des attaques contre l’armée dans la région de Tombouctou. Dans un communiqué, le groupe lié à Al-Qaida est revenu sur les deux opérations menées, vendredi 24 novembre, contre deux camps militaires des Forces armées maliennes.

Ce sont les camps de Niafunké et de Goundam qui ont fait l’objet d’attaques ayant fait plusieurs dizaines de morts. C’est d’abord le camp militaire malien de Niafunké qui a été frappé par un véhicule kamikaze. La base aurait par la suite été sous le contrôle des djihadistes. Selon le Jnim, plusieurs dizaines de soldats maliens ont été tués et deux d’entre eux les Famas faits prisonniers.

Attaque contre les camps de Niafunké et de Goundam

Sur des images, le groupe djihadiste montre son butin de guerre : cinq voitures, des armes lourdes et des équipements militaires. Au moment où il menait l’attaque contre le camp de Niafunké, le Jnim lançait l’assaut contre un autre camp malien. Il s’agit de Goundam, dans la même région de Tombouctou. Le groupe djihadiste revendique avoir tiré des obus de mortier sur la base.

Selon des sources locales de RFI, une cinquantaine de soldats maliens ont perdu la vie à Niafunké. Le journal précise toutefois que l’armée malienne n’a pas souhaité apporter de précisions encore moins fourni de bilan. Vendredi 24 novembre, dans l’après-midi, la Direction des relations publiques des armées a reconnu avoir subi des tirs d’obus à Niafunké et à Goundam.

L’armée aurait repoussé et mis en déroute le Jnim

L’armée malienne a affirmé, ce samedi, avoir repoussé et mis en déroute les assaillants qui, « en vain », ont tenté d’occuper leurs bases. Ces attaques interviennent quelques jours après la prise de la base de Kidal par les FAMa. L’emprise aux mains des rebelles touaregs, avait été libérée par la mission de l’ONU au Mali. Sauf qu’elle n’a pas été rétrocédée aux autorités maliennes.

Il aura fallu une intervention musclée de l’armée malienne aidée des éléments russes de Wagner pour faire libérer les lieux. Après des jours passés à pilonner la base à l’aide de drones, les FAMa ont réussi à chasser les rebelles touarges de la base de Kidal. Désormais, c’est l’armée malienne qui occupe les lieux.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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