Mali : l’opposition met la pression sur Assimi Goïta


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Assimi Goïta, Président du Mali
Assimi Goïta, président de la Transition au Mali

L’opposition malienne a exigé des nouvelles autorités, la mise en place d’une nouvelle Transition dans le pays, avec un nouveau Conseil National de Transition et un nouveau gouvernement conduit par un Premier ministre neutre.

C’est dans un communiqué publié, ce samedi 19 mars 2022, que l’opposition malienne, sous le label du Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a soumis ses exigences au colonel Assimi Goïta et son équipe. Dans ce message, l’opposition exige la mise en place d’une nouvelle Transition au Mali, à compter du 25 mars 2022. Cette nouvelle ossature aura un nouveau Conseil National de Transition (CNT) et un nouveau gouvernement avec un chef « non partisan ».

Le Cadre d’échange des partis déplore le fait que les nouvelles autorités maliennes « ont fait en 8 mois pour notre vaillante armée ce qui n’a été fait en 30 ans. Le Malikura, c’est la distribution des logements sociaux dans le clientélisme, le favoritisme et le népotisme. Le Malikura, c’est d’exposer le pays à des sanctions économiques et financières dans la seule volonté de confisquer le pouvoir. Le Malikura, c’est l’isolement diplomatique du Mali ».

« Le chef de l’Etat peine à fixer le cap et à siffler la fin de l’escalade. Le CNT n’interpelle pas le Gouvernement sur la gestion catastrophique de l’isolement de notre pays et l’absence de mesures de soulagement des souffrances dus à l’embargo, le Gouvernement étale à la face du monde son incapacité à conduire la transition vers la réalisation des vraies missions », a poursuivi l’opposition, appelant à un « retour rapide de l’ordre constitutionnel normal à travers l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes ».

Appelant à « l’apaisement du climat socio-politique, le renforcement de la relation entre notre pays avec ses partenaires », l’opposition a en outre insisté que la nouvelle Transition devra être « conduite par un nouveau Gouvernement de mission dirigé par un chef de gouvernement non partisan, consensuel, compétent, intègre et ayant une connaissance avérée des dynamiques politiques, économiques et sécuritaires du pays afin d’assurer une sortie honorable de notre pays de cette période de crise majeure unique dans l’histoire du Mali ».

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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