Mali : accord imminent entre Bamako et le MNLA ?


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Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, s’est rendu ce mercredi à Bamako. Mandaté par le président Blaise Campaoré, il a pour mission d’obtenir les signatures du gouvernement malien, du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), de l’accord de paix qui prévoit le retour de l’armée malienne dans la troisième région administrative du Nord-Mali.

Djibrill Bassolé à Bamako. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères s’est rendu ce mercredi dans la capitale malienne, pour obtenir les signatures du gouvernement malien, du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), de l’accord de paix qui prévoit le retour de l’armée malienne dans la troisième région administrative du Nord-Mali.

« Le ministre Djibrill Bassolé est parti à bord d’un avion des Nations unies pour la capitale malienne », rapporte LeFigaro.fr. Il
« s’entretiendra avec le président (malien par intérim) Dioncounda Traoré pour lever les derniers blocages », fait savoir un membre de sa délégation.

Depuis ce week-end, le président burkinabé Blaise Campaoré fait office de médiateur de la sous-région dans les négociations entre les groupes armés de Kidal et les autorités maliennes.

Bamako prêt à signer l’accord ?

Le gouvernement malien a déclaré mardi à l’AFP être prêt à signer ce mercredi l’accord chapeauté par le médiateur de la sous-région « si l’autre partie (le MNLA) prend en compte quelques amendements, qui ne sont d’ailleurs pas de nature à dénaturer le texte initial ».

Le MNLA et le HCUA sont également prêts à signer le même pacte de paix si l’armée malienne s’engage à mettre fin aux bavures et aux exactions perpétrées contre les populations touaregs et arabes.

Dans un rapport se basant sur une mission de quatre semaines au Nord-Mali, Amnesty international accuse les militaires maliens d’avoir perpétré des exécutions contre les Touaregs et Arabes désarmés. Alors que le gouvernement malien dénonce, de son côté, l’« épuration raciale » commise, selon lui, par le MNLA envers les populations noires.

Tant de divergences qui compliquent la mission du ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Même si l’accord semble proche.

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