Mali : 13 militaires français périssent dans une collision entre hélicoptères


Lecture 2 min.
Crash d'un hélicoptère
Crash d'un hélicoptère (Illustration)

Lundi 25 novembre, au Mali, treize militaires de la force Barkhane ont perdu la vie. C’est ce mardi que l’Elysée a en effet confirmé la collision d’un hélicoptère de combat Tigre et d’un hélicoptère de transport de type Cougar qui se sont écrasés lors d’une opération au Mali, dans le Liptako, dans la région de Ménaka. Mais comment un tel incident a pu se produire ?

Les deux hélicoptères participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane, qui mobilise 4 500 militaires au Sahel, depuis 2013. Et c’est pendant cette « opération de combat » que les deux hélicos seraient entrés en collision.

« Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident », a rédigé le ministère des Armées. « Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos », a rajouté le ministère. Un hélicoptère Cougar a alors été déployé « pour coordonner l’ensemble des moyens », et pour assurer « l‘extraction immédiate » d’un militaire ou d’un terroriste en cas de besoin, souligne l’état-major.

Aux alentours de 19h40, alors qu’ils se préparaient, selon les Armées, à « engager l’ennemi », « l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre ». Aucun des militaires à bord n’a survécu faisant l’un des plus lourds bilans humains essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

Une enquête a été ouverte pour percer à jour les causes et circonstances exactes de cet accident.

Par ailleurs, le ministre des Armées, Florence Parly, a tenu à présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes et a donné une liste contenant le leurs noms :

Parmi les victimes se trouvent les capitaines :

Nicolas Mégard,
Benjamin Gireud
Clément Frisonroche

Les lieutenants :

Alex Morisse
Pierre Bockel (fils de l’ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel)

L’adjudant-chef Julien Carette

Le brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul

À noter qu’ils appartiennent tous au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau.

Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu  du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes)

Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes)

Le maréchal des logis Antoine Serre du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes)

Le maréchal des logis Valentin Duval du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes)

Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère)

Le sergent-chef Andreï Jouk du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse)

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News