Libye : le général Haftar visé par un attentat suicide, trois morts


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Trois soldats de la force paramilitaire du général dissident Khalifa Haftar ont été tués, ce mercredi, dans un attentat suicide à la voiture piégée contre un de ses quartiers généraux, à Benghazi, dans l’est de la Libye.

Trois militaires de la force paramilitaire du général dissident Khalifa Haftar ont été tués, ce mercredi, dans un attentat suicide à la voiture piégée, contre un de ses quartiers généraux, à Benghazi, dans l’est de la Libye, a indiqué à l’AFP un des commandants de cette force, le général Sagr Al-Jerouchi.

« Un attentat suicide à la voiture piégée a été perpétré contre une villa où nous étions réunis. Trois soldats ont été tués », a précisé le général Sagr Al-Jerouchi, chef des opérations des forces aériennes loyales au général Haftar, affirmant que ce dernier, présent dans la maison au moment de l’attaque, était sain et sauf.

Sagr Al-Jerouchi a indiqué avoir été lui-même « légèrement blessé » dans l’attentat. Il s’agit de la première attaque visant directement Khalifa Haftar, ancien officier de l’armée sous Mouammar Kadhafi, depuis qu’il a lancé, le 16 mai à Benghazi, une offensive destinée, selon lui, à éradiquer les « groupes terroristes » du pays. Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait appelé, dimanche, à combattre le général dissident, qualifié d’ « ennemi de l’islam ».

De son côté, Ansar Asharia, un groupe classé « organisation terroriste » par les Etats-Unis, avait aussi prévenu que « le général Haftar connaitrait le même sort que Mouammar Kadhafi », qui a dirigé la Libye pendant plus de 40 ans, avant d’être tué en 2011, à Syrte, sa ville natale, suite à l’intervention militaire de l’OTAN, au terme de huit mois de conflit.

La ville de Benghazi, berceau de la révolte contre l’ancien leader libyen, est régulièrement le théâtre d’attaques terroristes. La localité est considérée comme le fief de nombreuses milices islamistes lourdement armées.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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