Libye : la marine américaine reprend le contrôle d’un pétrolier capturé par des rebelles


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Les forces spéciales de la marine américaine ont repris le contrôle du pétrolier Morning Glory, un navire capturé il y a trois mois, transportant du brut acheté illégalement aux rebelles libyens.

Les forces spéciales de la marine américaine ont repris le contrôle du pétrolier Morning Glory, transportant du brut acheté illégalement aux rebelles libyens qui occupent les terminaux pétroliers de l’est, a annoncé ce lundi le Pentagone. Le Morning Glory, un navire qui avait été capturé un peu plus tôt ce mois-ci par trois Libyens armés, appartient à l’Etat libyen.

Dans cette opération, personne n’a été blessée lorsque les forces américaines, à la demande à la fois des gouvernements libyen et chypriote ont abordé et pris le contrôle du pétrolier Morning Glory, a déclaré dans un communiqué le responsable du service de presse du Pentagone, l’amiral John Kirby. L’opération a été approuvée par le président Barack Obama et a eu lieu peu après 02h00 GMT lundi, « dans les eaux internationales au sud-est de Chypre », précise le communiqué, soulignant que le navire et sa cargaison avaient été obtenus illégalement dans le port d’al-Sedra.

Piloté par un équipage de la marine américaine, il va « bientôt être acheminé vers un port de Libye ».

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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