Libye : la CPI refuse toujours que Seif al-Islam Kadhafi soit jugé en Libye


Lecture 1 min.
arton40211

La Cour pénale internationale a rejeté ce mercredi en appel une demande de la Libye qui souhaite juger elle-même Seif al-Islam, l’un des fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Le contentieux entre les autorités libyennes et la Cour pénale internationale sur l’épineux dossier Seif al-Islam est toujours en cours. La CPI a en effet ce mercredi en appel une demande de la Libye, qui souhaite juger elle-même Seif al-Islam, l’un des fils du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi. Il est accusé de crimes contre l’humanité dans la sanglante répression de la rébellion de 2011.

Agé désormais de 41 ans, Seif al-Islam Kadhafi est détenu par d’anciens rebelles à Zenten, à 180 kilomètres au sud-est de Tripoli. La CPI et la Libye se disputent le droit de le juger, et Tripoli a jusqu’à présent a refusé de le remettre à la juridiction internationale. Cette dernière estime que si Seif al-Islam est jugé en Libye, son procès ne sera pas équitable. Raison pour laquelle elle réclame son transfert.

De son côté, le fils du défunt Guide libyen a assuré à plusieurs reprises qu’il était menacé de mort en étant emprisonné dans son pays, affirmant également qu’il ne bénéficiera pas d’un procès juste. Seif al-Islam risque la peine de mort s’il est jugé en Libye.

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News