Libye : l’ex-Premier ministre Ali Zeidan dénonce son éviction falsifiée


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Limogé après un vote du Congrès général national, l’équivalent du Parlement libyen, l’ex-Premier ministre Ali Zeidan, a dénoncé la falsification du scrutin de défiance à son encontre.

L’ancien Premier ministre Ali Zeidan, qui s’est réfugié en Allemagne, a dénoncé jeudi soir sur France 24, la falsification d’un vote de défiance du Congrès général national, équivalent du Parlement libyen, qui a permis son éviction du gouvernement. D’après lui, « seulement 113 députés ont voté en faveur de son renvoi, bien en deçà des 120 voix nécessaires pour (lui) retirer la confiance ».

Il s’exprimait pour la première fois depuis son éviction en Libye depuis l’Allemagne, où il s’est réfugié. L’ex-chef du gouvernement libyen a également rejeté les accusations de corruption et détournements de fonds qui pèsent sur lui. En raison de ces soupçons, le procureur avait déposé d’ailleurs une interdiction de quitter le territoire à son encontre. Mais selon ses proches, il craignait également pour sa vie.

La situation est toujours extrêmement tendue en Libye. L’insécurité est omniprésente dans le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi. Et l’ancien Premier ministre n’a pas réussi à rétablir un Etat de droit. C’est le principal argument utilisé d’ailleurs par le Congrès général national pour l’évincer.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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