Les trois cadres du FNDC remis en liberté par la justice guinéenne


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Ibrahima Diallo, chargé des Opérations du FNDC
Ibrahima Diallo, chargé des Opérations du FNDC

Arrêtés le 5 juillet dernier et placés sous mandat de dépôt, les trois cadres du Front national de défense de la Constitution guinéenne ont bénéficié de la relaxe pure et simple, hier vendredi.

Les trois membres du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) (FNDC) avaient été inculpés pour outrage à magistrats et injures publiques. Ils avaient été placés sous mandat de dépôt et envoyés à la prison civile de Conakry. La brutalité de leur interpellation avait entraîné des scènes de violences avec des affrontements entre manifestants et forces de sécurité, qui ont duré trois jours. Des scènes qui renvoyaient à la gouvernance de l’ex-Président Alpha Condé.

La classe politique avait de son côté condamné leur arrestation musclée. Le président du tribunal qui a dirigé l’audience de vendredi a su rétablir l’ordre dans le pays en faisant baisser la tension, puisqu’il a décidé d’acquitter les prévenus. Ousmane Simakan a ainsi déclaré «Oumar Sylla alias Foniké Menguet, Alpha Midjaou Bah alias Djani Alfa et Mamadou Billo Bah non coupables des faits d’injures publiques, d’outrage à magistrat, troubles à l’ordre public et à la sécurité publique».

Aussitôt après le verdict, Oumar Sylla alias Foniké Menguet a déclaré que «c’est la victoire de la démocratie. Donc. Le combat continue pour la démocratie guinéenne. Le dossier était vide, c’est vraiment un abus de pouvoir, une injustice totale qui a été réparée. Donc, encore une fois je demande à la jeunesse guinéenne de rester mobilisée pour la continuation du combat». A noter que les heurts liés à leur arrestation ont occasionné au moins dix-sept blessés du côté des forces de l’ordre.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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