Les premières cartes d’assurance maladie ont été délivrées au Gabon


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Le président Bongo remmettant les cartes

Le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba a procédé vendredi dernier à Libreville à la remise solennelle des premières cartes d’assurance maladie destinées aux Gabonais les plus pauvres.

Notre correspondant au Gabon

Les titulaires des cartes délivrées par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) auront accès aux pharmacies et aux hôpitaux conventionnés et agréés par cette nouvelle structure publique à caractère social.

Le président Bongo remmettant les cartesLe directeur général de la CNAMGS, Jean Robert Goulongana, remerciant à l’occasion toutes les institutions qui ont participé à la mise en place de ce nouveau dispositif sanitaire, a souligné l’importance pour les Gabonais les plus démunis de pouvoir désormais bénéficier d’une prise en charge en matière de soins de santé. «Avec leur carte personnelle d’assurance maladie, garante de leurs droits, chacun pourra se présenter dans un certain nombre de structures de soins, agréées par la CNAMGS et bénéficier d’une prise en charge de ses soins», a-t-il déclaré.

Les bénéficiaires de cette assurance sont des Gabonais ayant un salaire mensuel ne dépassant pas la somme de 80 000 francs CFA. Près de 3 000 nationaux ont déjà été immatriculés au cours de l’opération de recensement des Gabonais économiquement faibles qui se poursuit à Libreville, la capitale, et dans l’ensemble du pays.

Des Gabonais plein d’espoir, mais prudents

VanessaLes bénéficiaires de ces cartes d’assurance maladie n’ont pas manqué d’exprimer leur joie et de dire leurs espoirs : «Je suis heureuse et je salue cette initiative du chef de l’Etat qui a bien voulu penser aux pauvres en cette période où la vie est chère. Je souhaite que le Gabon avance dans cette direction. Ce qui se passe aujourd’hui est la concrétisation de la politique d’une justice sociale que les pauvres réclament toujours dans notre pays», a déclaré la jeune Vanessa.

Céline Boutsou«C’est un grand sentiment de satisfaction qui m’anime en ce moment. J’espère que mon état de santé va s’améliorer. Je suis malade tout le temps mais je ne travaille pas. Je n’ai pas d’enfant pour m’aider. Je ne peux compter maintenant que sur cette carte pour pouvoir vivre en bonne santé», a confié pour sa part Céline Boutsou.

«J’ai reçu ma carte d’assurance maladie, mais je ne peux pas chanter pour l’instant. J’attends le jour de la maladie pour voir si tous les beaux discours que nous avons écouté ce matin, à la Cité de la démocratie, ont un rapport avec la réalité. A priori, on ne peut que nourrir l’espoir que les choses iront dans le bon sens», a fait remarquer à son tour Jean-Philippe Makota.

Dans un futur proche, les salariés de l’Etat, puis les travailleurs du secteur privé bénéficieront aussi d’une assurance maladie, mais cette fois-ci en contrepartie de cotisations.

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