Les nuits blanches dangereuses pour le cerveau


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Des scientifiques suédois ont détecté les méfaits que peuvent entraîner les nuits blanches successives. Selon leurs études, elles peuvent détériorer la santé du cerveau.

Les nuits blanches sont plus néfastes qu’on le pensait. Des scientifiques suédois ont récemment présenté une étude éclairant un peu mieux les méfaits d’une nuit blanche sur le cerveau. Ces chercheurs en neurologie de l’université d’Uppsala ont analysé le sang prélevé un matin chez 15 jeunes hommes en bonne santé, parmi lesquels certains venaient de dormir huit heures, et d’autres pas du tout. Chez ces derniers, ils ont constaté une hausse d’environ 20% de la concentration de deux molécules, l’énolase spécifique des neurones et la protéine S-100B.

D’après le coordinateur de l’étude, Christian Benedict, « le nombre de ces molécules du cerveau augmente habituellement dans le sang à l’occasion des lésions cérébrales ». Un manque de sommeil peut donc « favoriser les processus de neurodégénérescence », en clair, détériorer la santé du cerveau. Tandis qu’à l’inverse « une nuit passée à bien dormir pourrait être d’une importance capitale pour le maintien de la santé du cerveau ».

Cette étude va paraître dans la revue Sleep (Sommeil). Elle fait suite à une autre étude datant du mois d’octobre, publiée dans la revue américaine Science. Elle avait conclu que le sommeil accélérait le nettoyage des toxines du cerveau. Parmi elles, la bêta-amyloïde qui, lorsqu’elle s’accumule, favorise la maladie d’Alzheimer, selon les chercheurs américains de l’université de Rochester.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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