Les investisseurs étrangers à la Foire d’Alger


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Drapeau de l'Algérie
Drapeau de l'Algérie

La 35ème Foire internationale d’Alger a attiré de nombreux exposants étrangers. La France arrive en tête, suivie de l’Allemagne et de l’Italie. Si le pavillon tunisien est relativement modeste, celui du Maroc est désespérément vide.

Les autorités algériennes ont poussé un ouf de soulagement. La 35ème Foire internationale d’Alger a été un grand succès grâce à la présence inattendue d’un nombre impressionnant d’exposants étrangers. Redoutant la désaffection à cause de la situation sécuritaire, les organisateurs misaient sur une présence  » honorable « . Ils ont été plus que comblés. La délégation française, conduite par le Medef, organisation patronale, était de loin la plus importante, suivie de l’Italie et de l’Allemagne. Les petites et moyennes entreprises algériennes (PME), vivant dans un cadre commercial relativement protégé, ont saisi l’occasion pour nouer des relations avec les entreprises étrangères. Elles savent qu’elles doivent faire face très vite à la concurrence étrangère car l’Etat algérien a décidé de supprimer les taxes douanières et d’ouvrir ses frontières commerciales. Et les PME locales en ont peur.

Nouer des partenariats

L’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et son accord d’association avec l’Union européenne sont pressentis comme un danger par les PME algériennes. Aussi pour se préparer à l’arrivée des entreprises étrangères, elles doivent trouver des partenaires solides. C’est le cas du groupe Telemax qui a réussi à convaincre le géant américain de s’associer avec lui pour la fabrication notamment des climatiseurs. Ou encore d’Hydrokit Algérie qui a soufflé sa première bougie de mariage avec le groupe français Serta. Ces deux entreprises ont ciblé deux marchés porteurs, niches dans le jargon économique : la chaleur et l’eau. Serta-Hydrokit est aujourd’hui incontournable dans le domaine hydraulique en Algérie.

Sur le plan régional, si le pavillon tunisien est parmi les plus modestes de la FIA, celui du Maroc est désespérément vide. La politique est passée par là… au grand dam des entrepreneurs.

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