Les Gurkas, troupes indiennes d’élite, en renfort à la MONUC


Lecture 2 min.
arton15649

L’Inde est disposée à envoyer 1 200 soldats Gurkas en République démocratique du Congo (RDC), en renfort de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC), suite à l’appel du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a annoncé lundi à la presse, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à l’issue du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles.

Le secrétaire général des Nations unies a demandé aux Etats membres de fournir 3.000 soldats supplémentaires pour renforcer les forces onusiennes en RDC. Les Gurkas sont les troupes d’élite de l’armée indienne, réputées pour leur courage au combat depuis l’époque coloniale.

Le chef de la diplomatie française a regretté que l’Inde soit le seul pays a avoir annoncé l’envoi des renforts à la MONUC, faisant observer qu’aucun pays européen n’est disposé, pour l’instant, à envoyer des troupes en RDC.

Il a fait savoir que la situation sur le terrain ne cesse de se dégrader et que les camps des déplacés continuent de se remplir de civils pris entre le feu des belligérants.

Dans un document portant conclusions des travaux de la réunion, le Conseil a exprimé « sa plus vive préoccupation » face aux combats qui ont eu lieu depuis le 28 août 2008 et face aux graves conséquences humanitaires de la récente offensive conduite par le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui ont provoqué des déplacements massifs de populations du Nord -Kivu.

Aussi, le conseil ministériel européen appelle le CNDP à réintégrer « d’une manière constructive et sans délai », le processus de Goma, tout en réaffirmant son soutien au gouvernement de Kinshasa dans la recherche d’une solution politique à la crise.

Tous les groupes armés opérant au Nord-Kivu, y compris le CNDP, avaient signé au mois de janvier à Goma un accord global de cessez-le-feu.

Le conseil des ministres souligne, par ailleurs, la nécessité de poursuivre les efforts en vue « de mettre un terme » à l’activité des groupes armés étrangers dans l’Est de la RDC, notamment les FDLR (Force démocratiques pour la libération du Rwanda).

Lire aussi : RD Congo : le conflit progresse vers le Sud-Kivu

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News