Les Frères musulmans ont annoncé jeudi leur retrait du groupe de contact avec l’armée suite aux propos tenus par le général Mokhtar el-Moulla, membre du Conseil militaire au pouvoir, qui a assuré à des médias anglo-saxons que le Parlement n’aurait pas l’exclusivité des nominations de cette commission. Les Frères musulmans accusent l’armée de vouloir « marginaliser le Parlement » qui doit nommer la commission chargée de rédiger la Constitution, selon des médias locaux. Mohamed el-Baltagui, un des dirigeants du parti Liberté et Justice, issu de la confrérie, estime que « toute tentative de marginaliser le Parlement ou de réduire ses prérogatives en faveur de toute autre entité non élue est une façon de contourner la volonté populaire ».