Les Eléphants près de l’exploit


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Drapeau de la Côte d'Ivoire
Drapeau de la Côte d'Ivoire

Les Ivoiriens sont passés tout près de la victoire à Tunis. Le virevoltant Bakayoko a donné le tournis à la défense tunisienne et a inscrit un très joli but dans la première mi-temps. Les Aigles de Carthage sont revenus au score et auraient pu creuser l’écart. Tout comme les Eléphants. Match haletant.

Il faut éviter la défense en ligne quand on a en face de soi un adversaire qui a pour nom Bakayoko. Les défenses du monde le savent. Et les Tunisiens ont payé cher cette omission. Le stade olympique d’El Minzah s’attendait à un beau spectacle ; il ne fut pas déçu. Seulement, ce ne sont pas les Tunisiens qui ont assuré le beau jeu. Les Eléphants, après avoir repoussé les attaques précipitées et décousues des coéquipiers d’Adel Sellimi, sont passés à l’assaut des buts d’El Ouaer.

Festival de beaux gestes. Même les spectateurs tunisiens applaudissent. En retenant leur souffle. Le onze tunisien était méconnaissable. Comme s’ils étaient confiants de se qualifier à la Coupe du monde. Ou démotivés. Ou fatigués. L’international Marseillais n’en demandait pas tant. A la 34ème minute, Bakayoko profite de l’inertie de défense tunisienne en ligne pour la contourner et offrir un but en toute beauté à la Côte d’Ivoire. El Ouaer n’a rien pu faire devant la virtuosité de l’Eléphant.

Un poison nommé Bakayoko

Le début de la deuxième mi-temps est la photocopie de la première. Les Tunisiens attaquent dans tous les sens et les Ivoiriens essaient de calmer les ardeurs de leurs adversaires. Quelques fois, avec  » beaucoup d’engagement physique « . Cette fois-ci, les Aigles de Carthage trouvent la bonne ouverture à la 49ème minute grâce à Jaziri. Egalité, balle au milieu. Il régnait sur El Minzah une atmosphère de K.O. Des deux côtés.

Les Eléphants gâchaient des balles qui ne demandaient qu’à être concrétisées. Le milieu ivoirien avait une longueur sur toutes les balles disputées. Ces secondes qui montrent la meilleure fraîcheur physique des Eléphants. Les Tunisiens perdent leurs nerfs. Cela se traduit par l’expulsion d’Adel Sellimi, très fatigué. Pourtant, ce sont les Ivoiriens qui commettront l’erreur fatale dans les 18 mètres. Penalty. Raté par …Adel Sellimi, juste avant qu’il n’aille rejoindre les vestiaires.

Les Tunisiens conservent trois points d’avance sur la Côte d’Ivoire dans le groupe D mais rien n’est encore joué. Il reste encore deux matchs. Et les Eléphants veulent aller à Séoul. Les Tunisiens aussi. La suite s’annonce passionnante.

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